À propos de : Catherine Meilleur

Catherine Meilleur possède plus de 15 ans d’expérience en recherche et en rédaction. Ayant travaillé comme journaliste, vulgarisatrice scientifique et conceptrice pédagogique, elle s’intéresse à tout ce qui touche l’apprentissage : de la psychopédagogie aux neurosciences, en passant par les dernières innovations qui peuvent servir les apprenants, telles que la réalité virtuelle et augmentée. Elle se passionne aussi pour les questions liées à l’avenir de l’éducation à l’heure où se pointe une véritable révolution, propulsée par le numérique et l’intelligence artificielle.

3 erreurs à éviter lorsqu’on étudie

Les neurosciences ont révélé que toutes les stratégies d'étude ne sont pas égales, et que certaines méthodes traditionnelles peuvent même entraver votre processus d'apprentissage malgré leur utilisation depuis des générations. Pour vous aider à vous orienter vers un apprentissage plus efficace, voici trois erreurs courantes à éviter lorsque vous êtes en mode étude.

Pourquoi est-il important de donner une pause à son cerveau ?

On connaît tous l’importance de bien s’alimenter et de faire de l’exercice physique, mais on est moins au fait de l’importance tout aussi capitale du repos pour notre bien-être. Les difficultés de concentration, la démotivation ou le vagabondage mental font souvent partie de notre quotidien. Pourtant, de nombreuses études ont démontré que le manque de repos et de périodes de déconnexion peut gravement affecter notre santé mentale et physique. Il ne suffit toutefois pas de vouloir se reposer pour que notre boîte à poux nous suive… En fait, connaître le modus operandi du cerveau est essentiel pour pouvoir espérer se reposer et récupérer intelligemment. Voici quelques notions qui vous aideront à renflouer vos ressources cognitives.

La métacognition : un véritable atout pour l’apprentissage

Nous sollicitons tous la métacognition au quotidien, souvent sans en avoir pleinement conscience, et la développer est l’une des meilleures façons d’enrichir la qualité de nos apprentissages. Introduite dans les années 1970 par le psychologue américain John H. Flavell, cette notion a depuis été approfondie par de nombreux chercheurs, et ses principes sont toujours d’actualité. Selon Flavell*, la métacognition désigne les connaissances du sujet sur ses propres processus et produits cognitifs, et renvoie au contrôle actif, à la régulation et à l’orchestration de ces processus. D’autres universitaires ont après lui exploré la notion et enrichi sa compréhension et ses applications. Voici dix points clés pour mieux comprendre cette faculté essentielle pour optimiser vos apprentissages.

Neurosciences : 3 bons réflexes d’étude

Comprendre le fonctionnement du cerveau au cours de l’apprentissage peut nous amener à repenser nos méthodes d’enseignement, mais aussi d’étude. Car, bien que l’assiduité en cours soit primordiale, il est tout aussi crucial d’adopter des stratégies d’étude efficaces pour réussir. Grâce aux avancées des neurosciences, on sait aujourd’hui que toutes les méthodes en la matière ne sont pas égales, que certaines bien qu’elles soient pratiquées depuis des générations peuvent être contre-productives, et que d’autres, moins connues, sont résolument à adopter. Voici trois de ces bons réflexes d’étude mis en évidence par les neurosciences.

Enseignants : trois biais cognitifs à déjouer

Parmi les quelque 250 biais cognitifs identifiés, certains méritent d’être pris en considération dans le domaine éducatif. C’est le cas de l’effet Pygmalion, dont nous avons déjà traité, qui influence la relation entre enseignant et apprenant et qui peut avoir un impact significatif sur l’apprentissage. En voici trois particulièrement notables : le biais de l’angle mort de polarisation, l’effet de halo, et la malédiction de la connaissance.

Quand Pygmalion s’invite en classe

Parmi nos jugements de tous les jours, plusieurs, bien qu’ils semblent réfléchis, ne sont pas rationnels et peuvent nous mener à des décisions peu judicieuses. Ces erreurs de jugement sont connues sous le nom de « biais cognitifs », et on en dénombre aujourd’hui quelque 250. Bien que le milieu de l’enseignement prône l’exercice de l’esprit critique, la relation entre enseignants et apprenants est souvent propice à l’émergence de certains de ces biais, qui peuvent entraîner des conséquences importantes sur l’apprentissage.